Sportifs
La pratique d’un sport, qu’elle soit en loisir, en amateur ou à haut niveau, impose des sollicitations musculaires et articulaires importantes. La répétition de gestes techniques peut amener le corps à ses limites, et les franchir lorsque les contraintes appliquées sont trop importantes. Cette limite franchie peut se traduire entre autre par des restrictions articulaires mineures, un défaut de contraction musculaire ou encore des adhérences tissulaires liées à d’anciennes blessures....
Lorsque la limite franchie, on s’expose au risque de douleurs voir de blessures.
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Dans le milieu sportif, lorsqu'une douleur apparait, on parle souvent de blessure. Mais est-ce vraiment la même chose ?
Et bien non ! Par définition :
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Une blessure = lésion d'un tissu (musculaire, tendineux, ligamentaire, cartilagineux...)
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Une douleur = message nerveux de protection, ayant pour but d'alerter d'un potentiel danger.
Par exemple, les céphalées produisent des douleurs à la tête mais n'ont généralement (en dehors d'une lésion avérée) pas de lésion associée. Il s'agit d'un message d'alerte nous informant, par exemple, d'un manque d'hydratation, de fatigue, d'un trop plein d'écran ou encore de tensions musculaires ect...
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Un sportif peut donc ressentir une douleur avant, pendant et/ou après l'activité sans qu'il n'y ait de lésion tissulaire associée, et donc sans être blessé.
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Qu'est ce que cela change à la prise en charge ?
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Le kinésithérapeute sera le praticien de choix en cas de blessure car il est en charge de la rééducation des tissus.
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Le chiropracteur sera le praticien de choix dans le cas d'une douleur aigue, sans facteur traumatique identifié. En effet, ce dernier utilise la thérapie manuelle qui a montré son intérêt pour une modulation rapide de la douleur. Si la prise en charge révèlerait une blessure sous jacente, le chiropracteur sera tenu de référer le patient vers un médecin pour une prise en charge en kinésithérapie, et si nécessaire, une imagerie médicale.
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Je vois déjà un kinésithérapeute, les douleurs diminuent mais certaines persistent. Pouvez vous m'aider ?
Le travail pluridisciplinaire est particulièrement intéressant afin d'associer la rééducation d'un tissu et la réduction de la douleur. Evidemment, à mesure que la blessure se répare, les douleurs associées diminuent. Le travail du kinésithérapeute se suffit donc à lui même dans la majorité des cas. Mais il arrive que des douleurs persistent localement ou à distance de la blessure, ou bien qu'elles empêchent le patient de réaliser certains mouvements rééducatifs, par la gêne occasionnée...
En d'autres termes, associer la kinésithérapie à la chiropraxie permet d'accélérer et d'optimiser la récupération totale de la blessure.
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Je me sens limité dans certains mouvements lors de ma pratique sportive, est ce que la chiropraxie peut m'aider ?
Effectivement, il arrive que l'on se sent limité pour certains mouvements et que cela impacte nos activités et nos performances. Pour autant, aucune douleur n'est associée.
Le chiropracteur pourra alors, grâce à un examen clinique précis analysant la biomécanique du sportif, travailler les structures en causes dans le but d'améliorer le geste sportif.
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Je fais beaucoup de sport et je n'ai pas de douleur, est ce que la chiropraxie a un intérêt ?
La chiropraxie peut vous êtes utile si un objectif clair est identifié : éliminer un douleur, améliorer sa mobilité globale, améliorer un geste sportif., prévention des blessures, optimiser la récupération après une blessure...
Attention toutefois : seuls le mouvement, le renforcement musculaire et une charge d'entrainement adaptée ont fait leurs preuves dans la prévention des blessures. La thérapie manuelle seule ne semble pas avoir d'effet durable.
Autrement dit, s'il n'y a pas d'objectif de consultation identifié, la chiropraxie n'a que peu d'intérêt.
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